Le rêve est un outil très intéressant tout au long du processus psychothérapeutique. Il parle un langage imagé qui montre ce qui se passe au sein du psychisme. On trouve aujourd’hui sur internet des articles sur les fonctions du rêve chez l’être humain. Je parlerai ici de ce qui va concerner le travail psychique. Durant la journée nous vivons différentes expériences récurrentes ou nouvelles qui vont demander à être réorganisées durant notre sommeil. Pendant que notre corps se repose le psychisme travaille, il range les informations, recoupe les expériences, les relie entre elles pour organiser de façon fonctionnel nos compétences, nos savoir-faire et savoir-être. Ce qui nous permet de les adapter pour assumer ce qui nous attend dans le futur proche et lointain. Durant tout ce processus nous rêvons plusieurs fois durant la nuit sans que nous nous en rendions compte. Mais il arrive que nous ayons des micro-réveils et là, nous pouvons avoir accès à cette tâche ardue de rangement. Nous devenons conscients de ce qui se passe de façon sous-jacente. Nous obtenons des images plus ou moins explicites. Un film se déroule sous nos « yeux ». Le langage du rêve est symbolique et peut donc être interprété. Le réveil peut aussi se manifester car la teneur émotionnelle de l’histoire du film va effracter la barrière sensée protéger notre sommeil. Ce qui arrive lorsque nous faisons un cauchemar.

La psychanalyse a fait une place de choix à l’interprétation des rêves. Outre l’aspect fonctionnel et fertile, les rêves apportent un aspect ludique où une extraordinaire créativité s’exprime.

Quelque soit le contenu du rêve, qu’il soit agréable ou cauchemardesque, il est à accueillir comme un don de l’inconscient et comme une tentative de répondre à des questionnements dont nous ne sommes pas obligatoirement conscients.

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